Arrivée à Trinidad et Peninsula Ancon en vélo.
Mercredi 12 Mars : Réveil à 8h30, petit-déj sur la terrasse puis on se dépêche de faire nos sacs car il n’y a qu’un bus pour Trinidad et on ne veut pas le louper.
Kik va payer la note, la femme de Frank lui donne un bracelet. Sympa.
On speed jusqu’à la route principale mais c’est bon, il y a du monde qui attend. C’est marrant, on tombe sur le couple de frenchys arrivés en même temps que nous à La Havane chez David. Ca nous confirme qu’on a un rythme vacances, héhé.
Le bus arrive, on paye 13 CUC chacun.
A bord, on mange nos sandwichs faits avec le petit-déj.
A Cienfuegos montent 2 jeunes françaises que l’on a croisé à La Havane et à Vinales… décidement.
En arrivant à Trinidad, on longe une foule de cubains qui brandissent des cartons avec des prénoms mais il n’y a pas les nôtres… La cousine de Cadou nous avait raconté qu’un jour à Cuba, une femme l’attendait dans une gare avec son prénom sur un papier car la proprio du lieu de départ l’avait prévenue qu’elle venait là! Personne ne nous a balancé, ouf.
On se pose 2 minutes
... puis vient la sortie de la gare, oppressante au possible car une quinzaine de personnes nous saute dessus, en criant des noms d’auberges, leur prix et différentes options.
On se met à l’abri dans la casa particular d’en face, conseillée dans le guide, Carmelina de la Paz. C’est complet mais la proprio appelle une petite dame de la foule qui, maline, nous a suivi et attend tranquillement dehors. Elle nous propose une chambre à 20 CUC puis descend à 15 donc on accepte d’aller voir.
Nous voilà chez Gervasio y Rosa, la petite dame nous montre 2 chambres mais évidement on préfère celle à 20. On trouve un terrain d’entente pour l’avoir à 15 si on reste 4 nuits en prenant tous les petits-déjeuners là (on comptait le faire de toute façon) et 2 repas du soir.
On s’installe, nickel on a une petite terrasse.
Pour ce soir, on demande du crabe mais Kik est approximativement sûre du mot donc on fait des signes pour se faire comprendre.
Allez, on va se promener en ville.
On va tout d’abord sur la Plaza Cespedes où on fait la queue à la Cadeca (pour retirer des sous) pendant 10 minutes… pour s’entendre dire que ce n’est pas possible ici mais qu’il faut aller à la banque. Au passage, on remarque qu’il y a plein de jeunes hommes efféminés ici.
Tiens, il y a Etecsa pas loin donc on va en profiter pour donner des nouvelles à la family… On attend un moment aussi dehors avant de pouvoir entrer. Achat d’une carte de téléphone à 5 CUC chacun. Cadou tombe plusieurs fois sur le répondeur de sa Mamie, dommage. Kik réussit à papoter avec la sienne quelques minutes et utilise tout le crédit.
Quitte à être là, on achète 2 cartes de 30 minutes d’internet (à 3 CUC chaque) et on en utilise 25 minutes pour parvenir à mettre un message sur Facebook et répondre à 4 mails rapides.
Une bonne chose de faite, héhé.
On se dirige alors vers la banque où on retire 200 CUC (+ 12 de frais) en billets de 20.
Achat de 2 Cristal bien fraîches que l’on boit dans la rue, tranquilou. Un gars nous aborde et tente de nous vendre une balade à cheval… Eurf, on va réfléchir encore un peu, on vient d’arriver là. Un couple de frenchys l’a fait avec lui et nous dit que c’est super bien. Mouais, on verra.
Outch, on voit un cheval s’étaler dans un virage avec une charrette! Tout le monde accourt pour l’aider, tout va bien. Ouf… Il n’a pas plu depuis 5 mois et les pavés sont glissants… Ouais, et si on ne leur demandait pas de trotter, ça irait peut-être mieux aussi.
Un peu plus haut dans la rue, un homme nous interpelle en français. Il est autodidacte en géographie française et nous sort tout un baratin. C’est vrai qu’il est drôlement calé, il connaît les préfectures normandes et les numéros de département mais son speech perd de son charme car il ne parvient pas à nous citer Cherbourg qu’il ne connait pas… Halala, on est difficiles héhé.
On se promène tranquilou dans la ville.
Tiens, on croise les belges du taxi de Vinales. Leur voyage touche à sa fin, adorables, ils nous donnent leur carte internet sur laquelle il reste 45minutes.
Petites courses au minimarket et on rentre à la casa. Douches puis apéro en terrasse, le rhum est moins bon que le Havana Club!
20h30, on descend manger… Soupe de patates en entrée puis le plat principal.
Bon, la petite dame n’a pas compris nos signes de pinces de crabes, tant pis. Le chien Duqué nous aide à finir car ce n’est pas terrible… C’est beaucoup moins copieux que d’habitude mais ça suffit.
On va se poser sur notre terrasse, Kik écrit un peu et au lit.
Jeudi 13 : Réveil vers 8h15, petit-déj en bas. Mouais, c’est léger pour 4 CUC chacun!!!
En même temps, le voisin a un cochon dans son jardin et les odeurs nous coupent un peu l’appétit.
On prépare un sac là haut et on enfourche des vélos en direction de Playa Ancon.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont vécu nos biclous… On a le vent de face tout le trajet, ce n’est pas évident.
Arrivés au parking de la plage, on doit payer 1 CUC/vélo. On écoule un billet de 50 pesos du coup.
On part vers la droite de la plage pour éviter les amas de touristes rassemblés devant les hôtels de luxe
et on se cale sous un parasol pour une session farniente.
Négociation de pizzas à 1 CUC au lieu de 2 pour le midi.
Allez, on va barboter un peu. Le snorkeling n’est pas très concluant: un tapis d’algues, des cannettes de bières et sacs plastiques… seul Cadou parvient à voir un poisson transparent.
On sèche tranquilou... puis on va récupérer les vélos et c’est parti pour le retour à Trinidad.
C’est un peu plus facile car on n’a pas le vent de face mais la fatigue se fait sentir. Tu m’étonnes, on a chacun une roue voilée!!!
Cette nouvelle nous achève et on termine à pieds.
Sur la calle Maceo, Kik va à l’agence Cubatur et achète des billets pour le train à vapeur jusqu’à Manaca, demain (10 CUC/personne). Elle va ensuite acheter des bières dans une tienda.
Pendant ce temps, Cadou se fait aborder par le gars qui propose un tour à cheval. Il parait que ça vaut le coup donc on lui dit qu’on verra demain après le train si on le fait avec lui ou non, on n’aime pas trop prévoir les choses héhé.
Il nous dit que s’il n’a pas de clients, il viendra à la descente du train pour qu’on papote. Ca roule.
Retour à la casa, on boit un refresco puis une petite mousse en terrasse.
Tiens, Cadou a des boutons bizarres sur les mollets…
Apéron, on entend un chaton couiner. Le pauvre est coincé sur le toit du voisin d’en face…
20h45, on sort enfin et on va manger à San José Restaurant (recommandé par Le Routard en tant que paladar). C’est plein mais on attend moins de 5 minutes avant d’avoir une table.
C’est très bon et on s’en tire pour 16 CUC à 2.
Retour tranquilou...
et dodo.