Parc Alejandro Humboldt et playa Maguana.
Samedi 22 Mars : Happy Birthday Tatie/ Pierrot !
Réveil pas facile, petit-déj sur la terrasse à 7h30 comme prévu, avec en plus les sandwichs préparés pour le midi. Parfait.
A la bourre, on part à 8h25 de l’auberge pour l’agence Cubatur. Le rdv était à 8h20 mais il y a pas mal de monde qui attend devant, c’est bon. Le nombre de personnes nous fait d’ailleurs un peu peur mais on est rassurés de ne partir qu’à 7 touristes avec un guide et un chauffeur dans un monospace Hyundaï. Plus on s’éloigne de Baracoa, plus la route est jolie.
10h, on arrive au parc Alejandro Humboldt et c’est parti pour un trek de 7km sur le Balcon de Iberia.
Pwah, ça cogne et ça grimpe dur au début : on sue à grosses gouttes. On fait plusieurs pauses très intéressantes (et extrêmement appréciées pour souffler un coup) pour avoir des explications, montrer des oiseaux (inséparables, oiseau national, pic vert…), donner des infos sur des plantes…
On apprend entre autres qu’une bouse de vache peut servir d’incubateur pour un œuf pendant 21 jours!
Zut, un autre groupe devant nous… Notre guide est motivé, on le double!
Plus loin, on s’arrête chez un couple de personnes âgées pour déguster un thé au gingembre.
Kik en profite pour donner un t-shirt à la petite dame, ravie. On apprend que la goyave est très bonne contre les problèmes gastriques.
Mince, le groupe qu’on a doublé nous est repassé devant et c’est un peu fatiguant de leur coller aux baskets mais bon, la ballade continue.
On voit des orchidées et du cacao sauvages, un arbre strangulatoire, la petite plante « durmiente » qui se ferme quand on la touche, une fleur blanche endémique, un nid de colibris, le plus gros lézard de l’île, une partie de montagnes encore à l'état initial (donc sans cocotiers ni cacao qui ont été importés)…
Traversée d’une rivière puis sur le chemin, on voit un gros mille pattes.
Le guide prévient qu’il ne faut pas le toucher donc l’allemande de 60ans sans gênes le touche! Suspense mais rien ne se passe, le mythe du mille pattes dangereux est cassé…
Wahou, un nid d’araignée...
et un lézard qui est toujours sur ce caillou quand le guide passe apparemment.
Nous arrivons à la cascade El Maja, les 2 allemandes les plus âgées ne veulent pas sauter.
La plus jeune saute, puis Cadou et enfin le couple de hollandais (Anna et Yelme, très gentils).
Yep, finalement Kik ne préfère pas et fait le tour avec le guide pour retrouver les foufous plus loin qui eux, suivent la rivière.
On se pose pour manger, on achète des sortes de tartes locales.
Les sandwichs préparés par l'hôtel sont un peu... légers
Hop, hop, hop on va y aller!
Heu, bah on n’a pas eu le temps de manger en fait là… Pas cool.
Démo de la plus petite grenouille du monde (truc bidule Iberia), soit disant relâchée tous les jours…
On espère pour la pauvre bête. Allez, on file.
On embarque dans une charrette tirée par un bœuf qui nous fait vraiment de la peine : Palomo. Il galère à avancer et trébuche sur les cailloux…
On descend et on donne une pièce au proprio du bœuf qui ne doit pas voir grand chose de l’argent donnée à l’agence.
Feuilles de Mariposo, de la même famille que le manioc.
Abusé, d’un coup on a le temps de traîner puisqu’il s’agit d’un stand pour acheter des souvenirs… « Non merci ». Bon, alors on marche un moment en plein cagnard pour rejoindre la voiture plus loin que prévu.
Avant de monter à bord, Kik appelle un gamin et lui donne 2 paquets de chewing-gums et 3 stylos. Il est super content et la remercie plusieurs fois.
Bon, du coup on n’est pas côte à côte : Cadou va au fond et Kik se met à l’avant et papote avec les hollandais, super sympas. Anna parle bien français car elle a vécu en France de 3 à 18ans. Ils vivent à Amsterdam, lui travaille en freelance et elle en restauration.
Ils sont à Cuba pour 1 mois aussi et ont déjà vadrouillé avant mais pas ensemble: lui en Amérique Latine et elle, 7 mois en Russie, Chine, Mongolie, Birmanie et Thaïlande.
Sur la route, il y a un gros attroupement et une voiture est sur le toit dans le fossé. Les 5 passagers sont choqués mais tous en vie, ouf. Ils roulaient trop vite et ont quitté la route.
Nous voilà à Playa Maguana « vous avez une heure ».
Bon, on se pose à l’ombre d’un cocotier.
Un homme vient papoter et tente de nous vendre des bananes, demander de l’argent. Il nous dit qu’il n’a que 60 pesos par mois pour vivre et qu’il ne peut pas s’acheter de chaussures car ça coûte 4 CUC. On lui file un t-shirt, 2 paquets de chewing-gums et 3 stylos pour ses enfants. Il est content mais continue à demander de l’argent…
Après avoir surveillé les affaires des hollandais puis de l’allemande pendant qu’ils se baignaient, on y va à notre tour. L’eau est bonne mais très salée, on flotte vachement héhé.
On se pose un peu sur le sable mais on est vite appelés par les « hop hop hop » du guide. On se rhabille et on file au taxi pour rentrer.
Arrivés à Baracoa, on va à l’agence Havanatur pour avoir la confirmation (ou non) pour le bus mardi mais le gars n’est pas là. On se dirige alors vers le MarcoPolo où on profite de l’Happy Hour tranquilou face à la mer.
Zut, ils n’ont plus de grande bouteille d’eau à vendre. On n’aurait pas du refiler notre « bon plan », on s’est fait doubler. Bien entendu, c’est pareil en ville.
Cool, on assiste à la livraison d’une supérette en bidon de 5L. Il est 16h20, ca ferme à 17h mais le gars nous envoie bouler « cerrado !!! ». Bon, tant pis.
Ailleurs, on achète 2 petites bouteilles, du rhum, du chocolat…
mais c’est au tour du cola d’être introuvable. C’est la loose ici avec toutes les pénuries…
Retour à l’auberge, on doit attendre 15 minutes que l’eau arrive puis on peut se doucher et laver du linge.
Verre de rhum pur sur la terrasse, c’est trop fort pour Kik donc double dose pour Cadou.
21h15, on part manger… Check d’un resto (trop cher), un autre (rien ne nous plait) puis on se pose au Don Pedro. On regrette vite ce choix car on a super faim et on attend plus d’une heure (montre en main) avant d’être servis!
Kik s’endort même sur la table.
Quand les plats arrivent, l’appétit a du mal à revenir du coup et ce n’est pas extra. Cadou tire au cœur et est à la limite du vomi… Outch.
La serveuse vient débarrasser nos assiettes encore à moitié pleines et demande ce qui ne va pas « Heu, on est un peu barbouillés disons… ». Elle nous souhaite un bon rétablissement et on rentre se coucher, démotivés pour « faire la fiesta ». Dodo à minuit.